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ENARQUE

2 septembre 2011

Kadhafi appelle à «poursuivre la résistance»!!!

Au fil de la journéeKadhafi se serait réfugié dans un de ses derniers bastions, Bani Walid. Une soixantaine de pays étaient réunis jeudi après-midi à Paris pour une conférence sur la Libye. L'ex-homme fort de Libye Mouammar Kadhafi, en fuite, a appelé ce jeudi ses partisans à "poursuivre la résistance", estimant qu'il y a des "divergences" entre les rebelles et l'Otan, dans des extraits d'un message audio diffusés en bandeau par la télévision Arrai, qui a annoncé que le message sonore serait diffusé ultérieurement "Nous ne nous rendrons pas. Nous ne sommes pas des femmes et nous allons poursuivre le combat", a-t-il indiqué. "Même si vous n'entendez pas ma voix, poursuivez la résistance" (...) "Il y a des divergences entre l'Alliance de l'agression (l'Otan) et ses agents (les rebelles)", a-t-il ajouté selon la chaîne. Le vice-président du CNT a déclaré lui ce jeudi que Mouammar Kadhafi pourrait se trouver à Bani Walid, mais que ces informations n'étaient pas encore confirmées. "Nous avons des informations selon lesquelles Mouammar Kadhafi serait à Bani Walid depuis deux jours, mais ces informations ne sont pas totalement confirmées", a déclaré Abdel Hafiz Ghoga, tout en faisant état de la présence de combattants rebelles et d'accrochages près de cette ville au sud-ouest de Tripoli. Mercredi, les rebelles et pro-Kadhafi s'affrontaient sporadiquement sur la route entre Zliten, à l'est de Tripoli, et Bani Walid, 70 km plus au sud, considérée comme un bastion du colonel Kadhafi. Située dans le district de Misrata, Bani Walid est l'un des fiefs de la tribu des Warfalla, une des plus puissantes du pays et qui compte environ un million de personnes. L'Otan a accentué ses frappes sur Bani Walid et sur Syrte, autre bastion de Kadhafi à 360 km à l'est de Tripoli sur la côte. Mercredi, son fils Saïf al-Islam a appelé à la résistance. Selon les rebelles,, "Il n'y aura pas d'attaque sur Syrte pour le moment. Nous poursuivons nos efforts pour négocier et entrer pacifiquement dans la ville", a-t-il ajouté. "Les négociations se déroulent avec les leaders tribaux. Nous cherchons une solution pacifique pour tous les Libyens". L'ultimatum fixé par les insurgés pour qu'ils se rendent avant samedi sous peine d'opérations militaires a été prolongé d'une semaine;.
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1 septembre 2011

Kadhafi accusé de viol par ses ex-«amazones»

Le colonel aimait à s'entourer d'une garde 100% féminine, portant treillis et kalachnikovs. Depuis sa chute, le témoignage de plusieurs d'entre elles montre un envers du décor terrifiant.

Elles étaient surnommées les «amazones» de Kadhafi. La garde rapprochée féminine qui entourait le dirigeant libyen dans tous ses déplacements suscitait l'étonnement et des interrogations : s'agissait-il d'un «gadget» de décorum, d'une énième marque de son goût prononcé pour la provocation, voire d'un harem ? À la faveur de la chute du colonel, plusieurs d'entres elles ont brisé le silence, et leur témoignage confirme de manière sinistre la troisième hypothèse. Forcées à s'enrôler, menacées, elles disent avoir été violées par le «Guide» qui les «partageait» ensuite avec ses fils ou ses officiers.

Jusqu'à 400 jeunes femmes - quarante à la fois - auraient composé la garde rapprochée de Kadhafi, issues d'une Académie militaire pour femmes qu'il avait fondée en 1983 à Tripoli. C'est une psychologue basée à Benghazi qui a recueilli la parole de cinq d'entre elles, rapportée dans le journal Times of Malta. L'une d'elles aurait affirmé avoir été forcée à s'enrôler comme «garde du corps» du colonel, par la menace de jeter son frère en prison si elle s'y refusait. Emmenée à Bab Aziziya, la résidence personnelle du dictateur à Tripoli, elle a été introduite dans ses quartiers privés où le colonel lui-même l'aurait violée. Non content d'avoir abusé d'elles, ces femmes affirment que Mouammar Kadhafi les donnaient ensuite à ses fils ou à des hauts gradés de son entourage qui, à leur tour, les violaient.

 

 

31 août 2011

Les Kadhafi, une fratrie extravagante et influente

TUNIS (Reuters) - Après avoir régné sur la Libye pendant quatre décennies, la famille de Mouammar Kadhafi a perdu un pouvoir qu'elle a exercé avec toute l'extravagance et la violence de potentats soucieux de satisfaire leurs moindres caprices. Le dirigeant libyen, toujours en fuite depuis la prise de Tripoli sans que l'on sache où il se trouve, est le père de sept garçons et d'une fille Aïcha, dont les réputations peuvent être mises en regard de l'excentricité et de la cruauté de leur père. La femme du colonel, Safia, sa fille et deux de ses fils, Hannibal et Mohammed, ont trouvé refuge lundi matin en Algérie, dernier Etat d'Afrique du Nord à ne pas avoir reconnu le Conseil national de transition comme nouveau gouvernement de la Libye. Un autre fils, Saïf al Arab, a trouvé la mort dans l'insurrection qui a abouti à la chute de son clan tandis que des informations non confirmées indiquent qu'un autre fils, Khamis, chef d'une brigade d'élite sans doute à l'origine d'exécutions sommaires, aurait été tué. Deux autres fils, Saif al Islam, considéré comme son dauphin présumé, et Saadi, ont eux disparu. Pendant des années, la jalousie et l'avidité ont tissé des relations délétères au sein de cette famille, mais à mesure que l'heure de la chute approchait, la fratrie a serré les rangs autour de son chef. Un câble diplomatique américain datant de 2009 évoquait déjà les luttes intestines au sein de cette famille divisée dont une partie des membres vivaient à l'étranger et se retrouvaient sous la lumière crue des projecteurs en raison de leurs comportements souvent atypiques. Avec le début de la rébellion en Libye, Saïf al Islam a pris une place aux côtés de Mouammar Kadhafi. Autrefois perçu comme un réformateur, Saïf, qui a étudié à la prestigieuse London School of Economics (LSE), a développé un discours belliqueux pour dénoncer l'action des insurgés. Saïf al Islam, âgé de 39 ans, et son père sont tous les deux sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité. "CLAUDIA SCHIFFER DU MAGHREB" Saïf al Arab, 29 ans, a péri dans un bombardement des avions de l'Otan sur Tripoli. A l'âge de quatre ans, il avait été blessé par le raid aérien ordonné par le président américain Ronald Reagan contre le QG du guide libyen en 1986. Au cours de sa courte existence, Saïf al Arab est apparu comme un enfant gâté qui a bénéficié de l'indulgence de son père. Toujours selon des câbles diplomatiques américains, il passait la majeure partie de son temps à faire des fêtes et affichait un comportement violent, comme le montra sa participation à une bagarre avec un videur de boîte de nuit à Munich en 2007. Hannibal, qui occupait le poste de président de la compagnie maritime nationale, fut lui impliqué dans une série d'incidents à l'étranger. En 2008, lui et sa femme furent arrêtés dans un hôtel de Genève pour avoir maltraité deux employés de l'établissement. Cela s'était traduit par un incident diplomatique majeur entre la Suisse et la Libye, qui avait détenu pendant plusieurs mois deux hommes d'affaires suisses. Saadi est lui connu pour sa passion obsessionnelle pour le football. Il a mené une brève et peu convaincante carrière avec plusieurs clubs italiens avant d'être capitaine de l'équipe nationale libyenne dont le sélectionneur avait été limogé pour ne pas l'avoir retenu dans l'équipe. Son goût pour les jets privés, les palaces cinq étoiles, les bijoux voyants et les mallettes remplies d'argent liquide s'accompagnait d'un penchant pour les parcs d'attraction. En revanche, on sait peu de choses de l'aîné de la fratrie, Mohammed, un ingénieur nommé à la tête du Comité olympique libyen et à la tête de la Commission générale des postes et des télécommunications. Il avait donc la haute main sur tout le réseau téléphonique libyen, ce qui lui permettait d'organiser des écoutes contre les adversaires de son père. Mouatassim, qui occupait les fonctions de conseiller pour les affaires de sécurité et gérait les questions de relations publiques de Kadhafi à l'étranger, est lui aussi peu connu, mais a joué un rôle de confident auprès de son père. Quant à Aïcha, qui a étudié en France, son côté "glamour" a conduit certains à la qualifier de "Claudia Schiffer du Maghreb". Avocate, elle a participé à la défense de Saddam Hussein lors de son procès à Bagdad. Elle fut également ambassadrice de bonne volonté de l'Onu, une fonction honorifique qui n'a pas résisté au soulèvement entamé en février. Pierre Sérisier pour le service français, édité par Jean-Loup Fiévet
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